Deux athlètes kényanes privées de Mondiaux à Doha pour un taux élevé de testostérone
Elles subissent la loi du nouveau règlement imposé par l’IAAF sur le taux de testostérone chez les athlètes féminines.

Deux athlètes kényanes ont été écartées de la sélection nationale pour les Mondiaux de Doha (27 septembre-6 octobre), après avoir subi des tests montrant qu’elles présentaient des taux trop élevés de testostérone, a annoncé vendredi la Fédération kényane d’athlétisme (AK).
Jackline Wambui, qui avait remporté le 800 m des sélections kényanes le 13 septembre en battant son record personnel en 1 : 58.79, et Linda Kageha, qui avait pris la 3e place du 400 m, s’étaient qualifiées pour Doha.
Mais les deux athlètes ont passé des tests qui ont montré que leurs taux de testostérone étaient supérieurs aux limites fixées par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).
« Toutes les athlètes féminines dans l’équipe (sélectionnée pour Doha) ont été soumises à des tests sanguins après les sélections nationales à Nairobi le 13 septembre. Et les docteurs ont établi que Wambui et Kageha avaient chacune des taux élevés de testostérone », explique en effet Paul Mutwii, le vice-président d’AK en charge des compétitions.
« En conséquence, elles ne peuvent pas prendre part à la compétition à Doha, après la décision de l’IAAF d’exclure les athlètes féminines présentant des taux élevés de testostérone pour les courses allant du 400 m au mile », a-t-il ajouté.
Il est trop tard pour que les deux athlètes soient remplacées. Le Kenya ne sera donc représenté que par Hellen Syombua et Mary Moraa sur 400 m, et par Eunice Sum sur 800 m.
En mai, deux athlètes kényanes, Maximilla Imali et Evangeline Makena, avaient déjà été privées pour les mêmes raisons des Mondiaux de relais qui avaient lieu à Yokohama (Japon).
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire