Les enfants Un thriller écologique plein de savoureux décalages
A l’heure où les jeunes manifestent dans la rue pour protéger la planète, le théâtre pose une question accablante : que laissons-nous à ces adolescents si ce n’est le fruit pourri d’un égoïsme aveugle, une dette aux allures de bombe à retardement ?
Article réservé aux abonnésPar Catherine MakereelTemps de lecture: 2 min
Dans Les enfants
, l’Anglaise Lucy Kirkwood pousse même le questionnement un cran plus loin : comment peut-on, quand on est un physicien nucléaire dans la soixantaine, prétendre à une retraite paisible alors qu’on a laissé un tel merdier derrière soi ? Jusqu’où est-on prêt à sacrifier son confort pour rafistoler ses erreurs passées ? Avec un tel sujet, la pièce aurait pu sombrer dans un prêchi-prêcha moralisateur mais tisse au contraire une tragi-comédie indéfinissable, entre farce absurde et polar fantastique.
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Au Théâtre Varia à Bruxelles avant le Théâtre de Namur, Nelly Latour compose le portrait ténébreux d’une jeunesse paumée, dont les maladroits élans de vie et d’amour s’échouent comme des baleineaux blessés sur les rives d’un monde indifférent.
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