Mondiaux de cyclisme: van der Poel, un triple phénomène

À l’horizon, il ne manque qu’un arc-en-ciel au-dessus d’Harrogate, où la couleur vert-de-gris rivalise rarement avec quelques passages furtifs d’un soleil en perte de vitesse. L’arc-en-ciel, Mathieu van der Poel s’en contentera dimanche, en fin d’après-midi, car il lui est promis, si l’on en croit les bookmakers, au bord de l’affolement. Et si la pluie s’en mêle, ce qui est souvent le cas sur les verts bocages qui inondent le panorama, alors le petit-fils de Raymond Poulidor n’en sera que plus heureux. Qu’est-ce donc qu’un chagrin céleste quand on traverse l’hiver d’un labouré à l’autre, de la boue aux sables (é)mouvants d’un cross en Limbourg ou ailleurs ?