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Les trois leçons d’économie que livre la faillite de Thomas Cook

L’annonce de la faillite de Thomas Cook a de quoi stupéfier la planète des voyageurs. Mais cette affaire livre surtout trois leçons d’économie.

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Editorialiste en chef Temps de lecture: 3 min

La plus grande opération de rapatriement depuis 1945 ! La comparaison a de quoi choquer. Elle donne l’ampleur de l’impact de la faillite du tour-opérateur britannique mais sur le fond, il y a peu de parallèle entre la situation des uns à la fin de la Seconde Guerre mondiale et celle de ceux qui doivent désormais ranger précipitamment bikinis, planches de surf et crampons d’escalade pour trouver en panique un ticket retour vers leur domicile. Cela n’enlève rien aux désagréments de leur situation : l’annonce de la faillite de Thomas Cook a de quoi stupéfier la planète des voyageurs, victimes d’une rupture de contrat en plein vol. Mais cette affaire livre surtout trois leçons d’économie.

Première leçon. Les crises qui affectent le monde n’occupent pas que la une des journaux et les cénacles politiques de haut vol : elles impactent le monde réel. Le réchauffement climatique et le Brexit en ce compris la dépréciation de la livre ont ainsi fait très mal à Thomas Cook.

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6 Commentaires

  • Posté par brenes norbert, mercredi 25 septembre 2019, 7:49

    Brexit, chute de la livre, incapacité à innover, d'accord. Mais quel est le rapport entre le réchauffement climatique et la faillite de Thomas Cook ? De plus le Soir oublie un élément essentiel pour expliquer la faillite à savoir le niveau insoutenable de la dette (près de 2 milliard d'euros).

  • Posté par Moriaux Raymond, mardi 24 septembre 2019, 11:14

    Tiens, je pensais que la plus grande opération de rapatriement avant celle-ci, survenue pendant la 2ème guerre et à laquelle il est fréquemment fait allusion, était celle de la récupération du corps expéditionnaire britannique en mai-juin 1940 bloqué sur les plages de Dunkerque.

  • Posté par Lambert Louis, mardi 24 septembre 2019, 11:09

    C'est une excellente chose que Thomas Cook soit tombé en faillite et il ne faut pas rapatrier tous ces gens qui ont osé prendre un avion et polluer l'atmosphère en allant passer des vacances aux quatre coins du monde. Cette faillite nous donne une idée de ce que sera la société de demain avec les mesures préconisées par Ecolo: s'ils interdisent (ou taxent à outrance) les voyages en avion, il y aura des milliers de chômeurs dans les agences de voyage, les compagnies aériennes, etc sans compter la ruine des pays dont le tourisme est la principale ressource. Avant de gueuler en rue comme des moutons, avez-vous un peu pensé aux conséquences de cette fameuse "transition écologique" ? Nollet va encore essayer de nous vendre le "gisement d'emplois verts" et c'est quoi ? Des réparateurs de vélos, des installateurs de panneaux PV chinois ou des livreurs de pizzas à vélo ? C'est avec ça qu'on construit l'économie d'un pays ? Les climato-paniqueurs vont nous ramener à l'âge des cavernes si on les suit. Lutter contre la pollution d'accord, détruire notre mode de vie pour une prétendue urgence climatique, non, trois fois non !

  • Posté par Hawkins Danielle, mardi 24 septembre 2019, 12:28

    Proverbe chinois: "Quand le sage montre la lune, l'imbécile montre le doigt". Je dis ça , je dis rien...

  • Posté par Nica Petre, mardi 24 septembre 2019, 11:51

    Absolument et le chantage aux emplois dès qu'on ose changer un peu les revenus exorbitants des TOUS les patrons (même si patrons d'eux même) devient de plus en plus indécent. Les Eoclos n'ent font pas assez à mon avis (mais cela changera rapidement) et ils ne taxent pas assez car des gens comme vu n'ont pas envie de changer par peur de perdre leurs avantages financiers et personnels au detriment du plus grand nombre de réfugies climatiques (cfr USA). C'est vrai qu'il y a beaucoup trop de taxes en Belgique mais au lieu de faire la guerre à gauche et à droite ces taxes serviraient à amliorer notre situation sociale cela seriat déjà un bon début d'une rationalisation de la taxation. Et ji dirais trois fois oui au mesures écologiques : il faut agir MAINTENANT avant que tous les glaciers éuropéens ayent disparu et ques les maladie et nuisible du nord de l'afrique s'instale chez nous car le climat leur sera proprice...

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