Les océans en péril: le Giec met en garde avec un nouveau rapport alarmant
Une centaine de chercheurs ont étudié environ 7.000 rapports scientifiques. Les nouvelles ne sont pas réjouissantes.

Des glaciers andins jusqu’à la fosse des Mariannes en passant par les plages du Zoute, le changement climatique pèse de plus en plus fort. C’est plus grave qu’on ne le pensait et c’est une très mauvaise nouvelle. C’est le message que l’on peut tirer du dernier rapport du Giec sur les océans et la « cryosphère » (les glaciers, la banquise, la neige, le permafrost, la couche de la terre gelée en permanence) adopté mardi à Monaco et présenté mercredi matin.
On ne s’en étonnera guère, les constats posés par la centaine d’experts du monde entier qui ont étudié environ 7.000 rapports scientifiques validés pour établir ce rapport spécial ne sont guère réjouissants. Les océans et l’ensemble des masses glacées des mers et des continents sont essentiels à la stabilité du climat, à la biodiversité et à la vie humaine. Le réchauffement que nous provoquons leur nuit gravement. Et menace les services essentiels qu’ils nous rendent.
De plus en plus chaud
Depuis 1970, l’océan se réchauffe de manière régulière. Il absorbe plus de 90 % de la chaleur supplémentaire causée par les activités humaines. Et ce phénomène s’accélère : entre 1993 et 2017, le rythme a plus que doublé par rapport à la période 1969-1993. Il est davantage marqué dans l’océan Pacifique qui absorbe désormais entre la moitié et les deux-tiers de l’excès de chaleur. Les mers ne captent pas que de la chaleur, elles absorbent aussi directement le CO2 qui s’y dissout. Depuis 1980, environ 30 % du CO2 atmosphérique passent dans l’eau des mers.
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