La «Chiracmania», une leçon à méditer pour Emmanuel Macron
Chirac était l’anti-Macron. Il s’était battu pendant trente ans avant de conquérir l’Elysée, à 62 ans (l’âge actuel de la retraite en France), au bout du troisième essai.


Des hommages unanimes. Émanant même de ses adversaires, voire de ses pires ennemis politiques. À l’annonce du décès de Jacques Chirac, toute la France s’est curieusement recueillie sur la photo sépia d’un passé révolu. Même le père Le Pen, contre lequel l’ancien président avait rassemblé le pays (presque) entier au deuxième tour de la présidentielle de 2002, a cessé d’éructer. « Mort, même l’ennemi a droit au respect », s’est épanché le vieux patriarche de l’extrême droite.
Étrange « Chiracmania » qui a même fait s’éteindre la tour Eiffel ce jeudi soir. L’ancien chef de l’État n’avait jamais été aussi populaire que depuis qu’il avait quitté le pouvoir. Alors qu’Emmanuel Macron leur a vendu en 2017 un « nouveau monde », les Français regretteraient-ils l’ancien ?

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