Afghanistan: «L’élection est plus importante que le résultat»
9.6 millions d’Afghans sont appelés à élire leur prochain président dans un fort climat d’incertitude politique et la menace des talibans d’attaquer le jour du scrutin. Victoria Fontan, doyenne de l’Université américaine d’Afghanistan à Kaboul, insiste sur l’importance du processus électoral


Plus de 72.000 agents déployés et plus de 30.000 prêts à les renforcer en cas d’attaque terroriste. L’Afghanistan se rend aux urnes ce samedi pour une élection présidentielle à haut risque de violences et de fraudes, alors que les pourparlers avec les talibans visant à mettre fin au conflit demeurent dans l’impasse. La campagne électorale qui s’achève cette semaine a été marquée par un fort climat d’incertitude politique et par des attentats en série, faisant peser un haut risque d’abstention – comme c’était déjà le cas en 2014 et 2009 – sur le scrutin qui aurait initialement dû avoir lieu en avril 2019 et a été repoussé à deux reprises.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
L’Otan n’est pas en Afghanistan en vertu de l’activation de l’Article 5 de la charte de l’Alliance, la proposition d'activation de l'Art.5 avait été rejetée par les USA eux-même en 2001. L’Otan est en Afghanistan dans le cadre d’un mandat des Nations-Unies, la Force International d’Assistance à la Sécurité (ISAF), confié au départ à des États qui se portaient volontaires (tous états membres de l'Otan de fait). Ce n’est que petit à petit que l’Otan en a pris le commandement officiellement, et seulement à partir de 2003