Antoine Laubin et Thomas Depryck rassemblent cinq films de Truffaut en une fresque théâtrale de 4h30. Et un dispositif scénique à 360º qui fait de vous la caméra.
Article réservé aux abonnésPar Catherine MakereelTemps de lecture: 3 min
Chez Antoine Laubin, l’expression « faire son cinéma » prend tout à coup un sens très concret ! Installé au milieu du plateau, sur une chaise pivotant à 360º, le spectateur poursuit du regard les aventures d’Antoine Doinel comme s’il était lui-même la caméra de François Truffaut. En une petite impulsion de sa chaise à gauche ou un tour complet vers la droite, c’est à lui de choisir son angle de vue, de braquer son corps vers la lumière, d’entraîner son cou dans un travelling et d’imprimer les rushes sur sa rétine tandis que les comédiens cavalent tout autour de lui pour raconter
Le roman d’Antoine Doinel
, condensé des cinq films que Truffaut consacra à un même personnage à plusieurs époques de sa vie :
Les 400 coups, Antoine et Colette, Baisers volés, Domicile conjugal, L’amour en fuite
.
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