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En Belgique, même les pigeons vont au Musée

Le problème des musées bruxellois n’est pas neuf, mais il a été reporté au fil des années. La Belgique doit trouver des solutions mais les conservateurs n’y croient plus.

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Editorialiste en chef Temps de lecture: 3 min

Magritte aurait adoré : un pays qui n’aurait plus besoin de peintres, car les musées eux-mêmes seraient devenus des tableaux. Avec des trous dans le toit pour y voir les nuages, des momies posées sur l’eau, des sols qui changent de couleur, des pigeons dans leur nid et la pluie comme maître d’une scénographie qui change selon le temps qu’il fait.

Ceci n’est pas une politique muséale, mais ce sont les Musées royaux à Bruxelles en 2016, dans un pays où plutôt que de réparer les toitures, on ferme les salles. On croyait le traitement réservé aux tunnels ou au RER, mais non, des pans de Belgique montrent les limites de l’absence de fixation de priorités, de la pauvreté des budgets, de l’éclatement des compétences et de la dilution de vision/volonté commune.

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