Moule de Bouchot:«L’éducation des consommateurs reste à faire»

Ce n’est pas uniquement sa taille mais aussi le manque de quantités disponibles qui expliquent la présence relativement timide de la moule de Bouchot en Belgique. Entretien avec Bernard Tobie, le président du secteur « moule » du CNC, le comité national de la conchyliculture

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Par ALAIN JENNOTTE

Publié le 7/07/2015 à 16:30 Temps de lecture: 2 min

Célébrée pour ses qualités gustatives, la moule de Bouchot, produite en France, est boudée par le consommateur belge qui préfère voir une pyramide de Jumbo zélandaises sur son assiette plutôt que les coquilles beaucoup plus menues de sa cousine française. Mais comment réellement expliquer la présence confidentielle de la « Bouchot » sur le marché belge ?

Président du secteur « moule » du CNC, le comité national de la conchyliculture, le nom savant que l’on donne à l’élevage des coquillages, Bernard Tobie avance quelques éléments d’explication. Il est lui-même éleveur de moules de Bouchot, dans un bassin de la façade atlantique.

Le consommateur belge ne semble pas impressionné par les qualités des moules de Bouchot auxquelles il préfère traditionnellement les produits de Zélande. Pourquoi ?