Le Petit Spirou pleure son papa, Philippe Tome
Franc-tireur de la bande dessinée, Philippe Tome avait fait du Petit Spirou un tendre voyou, le premier héros pour enfants à faire rire librement de l’hypocrisie religieuse, des conflits de générations, de la sexualité, du tabagisme, de l’alcoolisme. L’abbé Langélusse a accordé son extrême-onction au scénariste belge. Tome avait 62 ans.
Philippe Vandevelde était né en 1957, au cœur de l’âge d’or du journal Spirou. Il a tout juste six mois quand ses parents se séparent et Philippe va grandir sans père comme son futur héros, le Petit Spirou.
Sous le pseudonyme de Tome, cette graine d’artiste signe ses premiers péchés de jeunesse dans le fanzine Buck , à l’aube des années 1970. Dupa remarque son espièglerie et lui propose de devenir son assistant sur la série humoristique du chien Cubitus. Dans l’atelier de Dupa, Tome fait la connaissance de Janry, un dessinateur pince-sans-rire. En 1981, les deux complices acceptent la mission suicide de dépoussiérer les aventures de Spirou et Fantasio.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Après Franquin, c'est Tome et Janry les meilleurs "spiroutistes". Dommage pour Soda aussi.
Il a été un digne disciple de Franquin...qui en avait marre des couvertures de Noël et a fini avec "Cauchemarrant", "Le trombone illustré" (sexe, religion et politique!) et "Les idées noires". Ces deux là doivent beaucoup à Yvan Delporte qui faisait contrepoids au très Chrétien Monsieur Dupuis. Les parents devraient relire tout ça.
C est jeune 62 ans...RIP