Réaliser des manteaux, pour éviter que le chanvre ne prenne l’eau
Diversifier les débouchés pour les cultivateurs de chanvre tout en développant une filière textile en Wallonie, voilà l’objectif du projet de recherche mené par Valbiom.

M ade in Wallonia. Et si, à l’avenir, cette inscription ornait la petite étiquette blanche, carte d’identité des textiles ? La recherche menée par l’ASBL Valbiom, subventionnée par la Wallonie durant les cinq prochaines années, va dans ce sens. Son objectif est de concevoir un tissu au départ de fibres naturelles de chanvre, agrémentées avec un maximum de ressources locales, et dont les étapes de fabrication seraient également locales. De quoi assurer un nouveau débouché aux cultivateurs de chanvre.
Durant les six derniers mois, Valentine Donck a affiné le prototype qui avait été précédemment mis au point par l’ASBL Chanvre wallon. Le premier tissu wallon en fibres naturelles est un mélange. Le tissu écru, c’est-à-dire non blanchi et non teint, est composé d’un tiers de chanvre wallon, d’un tiers de laine locale – provenant du nord de la France, de Belgique et des pays-Bas – et d’un tiers de lin wallon.
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