Nethys: le conseil d’administration d’Enodia se réunira mardi matin
Dimanche, les administrateurs socialistes d’Enodia et de Finanpart avaient demandé que les conseils d’administration de ces deux entités se réunissent en urgence afin de convoquer, sans délai, une assemblée générale de Nethys.

Le conseil d’administration d’Enodia (ex-Publifin), maison-mère de Nethys, se réunira finalement mardi matin, à 9h30, a-t-on appris lundi après-midi.
L’ordre du jour de la réunion n’est pas encore connu.
Dimanche, les administrateurs socialistes d’Enodia et de Finanpart avaient demandé que les conseils d’administration de ces deux entités se réunissent en urgence afin de convoquer, sans délai, une assemblée générale de Nethys, dont le CA a collectivement démissionné dans la soirée. Les représentants du MR avaient pour leur part réclamé une réunion du conseil d’administration d’Enodia dès ce lundi.
Cette réunion aura finalement lieu mardi matin, a confirmé Fabian Culot, administrateur MR au sein d’Enodia.
Dimanche midi, après avoir analysé les réponses et les documents transmis par Nethys, le gouvernement régional a annoncé avoir cassé les décisions de vente de trois filiales de l’entreprise (Voo, Elicio et Win), dont deux devaient être privatisées au profit de sociétés créées par François Fornieri, également administrateur de Nethys, avec co-financement de son administrateur délégué Stéphane Moreau. Le dossier a également été transmis au parquet fédéral.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
"...Ils peuvent désormais enclencher le « grand ménage » " écrivait Xavier Counasse ce matin... Et il y a encore énormément à faire pour mettre au jour tous les arrières-plans de ce désastre... Car tout semble indiquer que le scénario ne date pas d'hier : combien d'années a-t-il fallu à un petit groupe de gestionnaires et à leurs sponsors pour élaborer ce théâtre d'ombres, où chaque acteur connaissait son rôle à la perfection, l'un couvrant l'autre à tour de rôle, où chaque réplique était ciselée pour prévenir toute objection et réaffirmer le noble prétexte principautaire, et où chaque action était habilement conduite, sous couvert de l'ambition publique, pour élargir le cercle de la saisie privée tout en opacifiant les rouages du mécano... Toutes ces années pendant lesquelles quelques borgnes se sont tellement habitués au confort d'être les rois dans un royaume d'aveugles locaux, qu'ils se sont finalement permis de franchir des limites que ne passerait pas un comptable débutant. Gel gâchis pour Liège la naïve, qui s'est laissé berner par un fantasme largement orchestré, mais somme toute pathétiquement banal et au final plutôt mal réalisé : aucun génie ici, au mieux de la ruse et du culot dans un environnement protégé ! Et dire que des liégeois, aujourd'hui encore, semblent toujours y croire !
Parfaitement analysé et parfaitement dit!