Lettre du Brexit: Boris encourage les velléités indépendantistes de l’Ecosse

A Edimbourg, le « Stevenson Trail », le circuit touristique dédié au célèbre écrivain voyageur écossais, vous emmène dans les ruelles, les escaliers et les cours secrètes de la vieille ville. L’on s’attend à tout moment à voir jaillir l’un des protagonistes d’un roman de Robert-Louis Stevenson, titubant et hagard, en se penchant au-dessus d’un cadavre. Le guide lance, avec un clin d’œil au signataire de ces lignes, « aujourd’hui, le meurtrier serait blond et balourd ».

L’enthousiasme des indépendantistes écossais

L’anecdote illustre le mépris dans lequel les Ecossais tiennent Boris Johnson. Edimbourg, pourtant la ville la plus anglicisée de la province, rejette un Premier ministre né avec une cuiller d’argent dans la bouche, moulé au pensionnat huppé d’Eton et à Oxford. Au Nord du mur d’Hadrien, la méritocratie est une religion.