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Pétrole: le baril a déjà oublié les attaques en Arabie Saoudite

Trois semaines auront suffi pour que les cours effacent la flambée qui avait suivi la destruction d’importantes installations de l’Aramco. Les sombres nuages qui planent sur l’économie mondiale ont eu raison de la « prime géostratégique ».

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 3 min

Des drones (ou peut-être des missiles, ce n’est toujours pas clairement établi) qui s’abattent sur deux des plus grands sites de production pétrolière en Arabie Saoudite. Soit une attaque sans précédent dans l’histoire du royaume, qui a effacé d’un coup 5 % de la capacité de production mondiale d’or noir. De quoi provoquer une envolée du prix du baril (+ 18 % en une séance) comme on n’en avait plus vu depuis la première guerre du Golfe. C’était le 16 septembre dernier. Et trois toutes petites semaines plus tard, qu’en reste-t-il ? Rien ! A 58 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord est retombé sous le niveau d’avant les attaques revendiquées par les rebelles yéménites Houthis (mais attribuées à l’Iran par Riyad et Washington). La « prime géostratégique », qui aurait dû soutenir durablement les cours, comme « au bon vieux temps » ? Balayée comme une poignée de sable par le vent du désert !

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