Basket: la Belgique séduit toujours les Américains

Il est difficile de croire que les jeunes universitaires américains qui rêvent de NBA décident de poser leurs valises dans nos contrées. Comment un joueur qui a vécu dans une nation où le sport est roi, s’est inscrit à la draft NBA et a même parfois participé à la Summer League pour certaines franchises se retrouve sur nos parquets belges ?

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Par Guillaume Zaracas

Publié le 8/10/2019 à 20:55 Temps de lecture: 4 min

Cette année encore, le vivier des universités américaines a séduit plusieurs de nos clubs belges. Si en tant que spectateur de notre compétition, on est en droit de s’interroger sur leurs motivations, les agents ont leur raison de considérer la Belgique comme un bon plan de carrière.

« Historiquement, la Belgique reste un gage de réussite pour les jeunes Américains. Copeland est passé d’Alost aux New York Knicks en une saison, Mike Baptiste a fait une immense carrière au Panathinaïkos après ses débuts à Charleroi… Avec pour nouveau client un rookie, un agent préfèrera diminuer le risque de faux pas. Se diriger vers un championnat pas trop difficile où on accorde beaucoup de responsabilités aux joueurs étrangers sonne comme une évidence. Leur client va profiter d’une belle exposition et pourra ensuite viser des clubs plus huppés et des salaires plus conséquents, ce qui intéresse l’agent », précise Jacques Stas.