Mille médecins sonnent l’alarme climatique

Un petit millier de professionnels de la santé, dans des hôpitaux, des maisons médicales, des cabinets de généraliste ou des universités appellent à un sursaut.

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Les pathologies respiratoires sont en évolution sensible pour un généraliste.

Journaliste au service Société

Par Michel De Muelenaere

Publié le 10/10/2019 à 06:00 Temps de lecture: 4 min

L’été dernier, 716 décès supplémentaires ont été enregistrés en Belgique au cours des trois épisodes de fortes chaleurs qui ont frappé le pays. Associées à des pics d’ozone, les températures élevées contribuent à augmenter la mortalité. Et les prévisions pour les décennies à venir sont claires : ces phénomènes vont se multiplier et s’aggraver. Pourtant, l’intérêt pour les impacts sanitaires des dérèglements climatiques est relativement discret chez nous. A tort, estiment près de 1.000 médecins belges qui adressent une lettre ouverte aux autorités politiques et à la population.

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4 Commentaires

Posté par Géradin Pierre, vendredi 11 octobre 2019, 1:32

A propos de la pollution urbaine, cela fait des années que je me demande pourquoi on ne songe pas à une très forte réduction du fonctionnement des feux de signalisation, en fonction des lieux et des heures. L’effet positif peut être important et on cesserait d’infantiliser les automobilistes, qui adopteraient vite les comportements de sécurité requis.

Posté par Lambert Louis, jeudi 10 octobre 2019, 13:03

En ce qui concerne la pollution par les particules fines, rappelons que les écolos ont donné des primes à l'achat des voitures diesel. C'était il y a 10-15 ans, maintenant ils ont changé d'avis. Idem pour les biocarburants qui allaient être la solution et se sont révélés être un désastre. Selon le GIEC lui-même, la température n'a augmenté que de 0,4 degré depuis 1850. Et vous allez me faire croire que toutes les catastrophes décrites dans ce manifeste proviennent d'une augmentation aussi minime ? Non, les causes sont la déforestation qui favorisent l'avancée des déserts et les guerres principalement menées par des musulmans qui créent des millions de déplacés. le climat n'est pour rien là-dedans mais c'est tellement plus facile de taper sur les mauvais Occidentaux !

Posté par François Lemaire, jeudi 10 octobre 2019, 6:14

Ces médecins sont aussi climatologues semble-t-il. Les émissions toxiques de particules fines en ville et les épandages d'insecticides à la campagne sont des nuisances beaucoup plus concrètes en terme de santé publique. Leur réduction drastique entraîne celle des émissions de CO2, alors pourquoi ne pas commencer par eux ?

Posté par Maison Médicale , jeudi 10 octobre 2019, 8:24

Dans la lettre il est question dans presque toutes les phrases de dérèglement climatique ET environnemental. Il faut bien sûr agir sur toutes les pollutions.

Posté par Géradin Pierre, vendredi 11 octobre 2019, 1:32

A propos de la pollution urbaine, cela fait des années que je me demande pourquoi on ne songe pas à une très forte réduction du fonctionnement des feux de signalisation, en fonction des lieux et des heures. L’effet positif peut être important et on cesserait d’infantiliser les automobilistes, qui adopteraient vite les comportements de sécurité requis.
Posté par Lambert Louis, jeudi 10 octobre 2019, 13:03

En ce qui concerne la pollution par les particules fines, rappelons que les écolos ont donné des primes à l'achat des voitures diesel. C'était il y a 10-15 ans, maintenant ils ont changé d'avis. Idem pour les biocarburants qui allaient être la solution et se sont révélés être un désastre. Selon le GIEC lui-même, la température n'a augmenté que de 0,4 degré depuis 1850. Et vous allez me faire croire que toutes les catastrophes décrites dans ce manifeste proviennent d'une augmentation aussi minime ? Non, les causes sont la déforestation qui favorisent l'avancée des déserts et les guerres principalement menées par des musulmans qui créent des millions de déplacés. le climat n'est pour rien là-dedans mais c'est tellement plus facile de taper sur les mauvais Occidentaux !
Posté par François Lemaire, jeudi 10 octobre 2019, 6:14

Ces médecins sont aussi climatologues semble-t-il. Les émissions toxiques de particules fines en ville et les épandages d'insecticides à la campagne sont des nuisances beaucoup plus concrètes en terme de santé publique. Leur réduction drastique entraîne celle des émissions de CO2, alors pourquoi ne pas commencer par eux ?
Posté par Maison Médicale , jeudi 10 octobre 2019, 8:24

Dans la lettre il est question dans presque toutes les phrases de dérèglement climatique ET environnemental. Il faut bien sûr agir sur toutes les pollutions.