Elio Di Rupo apporte son soutien à Jacques Crahay, lourdement critiqué au sein du patronat wallon
Un hommage appuyé qui a visiblement touché Jacques Crahay. Invité dans la foulée à conclure la séance, le président en a même eu quelques difficultés à trouver ses mots.

Le ministre-président wallon Elio Di Rupo a conclu son allocution devant l’assemblée générale de l’Union wallonne des Entreprises (UWE), mercredi soir à Louvain-la-Neuve, par un hommage appuyé à Jacques Crahay, président de la fédération patronale qui a suscité des levées de boucliers en interne depuis son récent plaidoyer en faveur d’une économie « plus équilibrée et moins tyrannique ».
Si la tonalité générale de l’intervention du nouveau chef de l’exécutif wallon à l’Aula Magna laissait déjà largement penser qu’il ne désapprouvait pas la sortie du patron de l’UWE, Elio Di Rupo s’est encore montré plus clair lors de sa conclusion, n’hésitant pas à faire siens les propos de Jacques Crahay.
« Seule une activité économique ’sociétalement’ et ’environnementalement’ soutenable aboutira à assurer, pour nos générations futures, la prospérité de la Wallonie et à maintenir, voire améliorer, son excellent cadre de vie. Nous en avons la responsabilité devant les jeunes générations qui sont là et qui nous observent », a cité Elio Di Rupo, suscitant un mélange d’approbations et de murmures dans l’assemblée.
« Ces paroles sont sages. Ces paroles sont justes. Ces paroles sont visionnaires », a ponctué le ministre-président.
Un hommage appuyé qui a visiblement touché Jacques Crahay. Invité dans la foulée à conclure la séance, le président en a même eu quelques difficultés à trouver ses mots.
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Bravo Monsieur Di Rupo. Nous sommes si nombreux à penser comme vous. Merci pour cette prise de position essentielle et courageuse. Comme pour Jacques Chirac qui, au début des années 2000, déjà parlait de notre planète fatiguée par l'usage épuisant qu'en faisait les humains, vous resterez comme une pierre blanche dans les consciences.