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L’opération turque en Syrie, une aubaine pour Daesh?

Quelque 12.000 djihadistes sont détenus par les Kurdes syriens dans divers camps. Ils pourraient prendre le large, profitant du chaos provoqué par l’invasion militaire turque.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 3 min

Emmanuel Macron n’a pas mis de gants pour tancer la Turquie ce 10 octobre : « Je condamne avec la plus grande fermeté l’offensive militaire unilatérale en Syrie et j’appelle la Turquie à y mettre un terme le plus rapidement possible. Cela risque d’aider Daesh à reconstruire son califat, c’est la responsabilité que prend la Turquie ». Le président français a-t-il dramatisé le danger de voir renaître l’hydre djihadiste en Syrie ?

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5 Commentaires

  • Posté par LIENARD NORBERT, dimanche 13 octobre 2019, 14:30

    Fallait les juger et les passer par les armes plus vite eux n ont aucun scrupule

  • Posté par brenes norbert, dimanche 13 octobre 2019, 13:48

    Difficile à comprendre... La Turquie est régulièrement la cible d'attentats majeurs perpétrés autant par les Kurdes que par l'Etat Islamique. L'année 2016 fut par exemple particulièrement meurtrière, comme le montre cette énumération prise dans le journal "Libération" (à priori neutre dans cette affaire): "12 janvier 2016. 12 touristes allemands sont tués lors d’un attentat-suicide dans le cœur historique d’Istanbul, haut lieu touristique. L’attaque est attribuée à l’EI. 17 février. Une voiture piégée conduite par un kamikaze fait 28 morts et 80 blessés à Ankara. L’attaque, visant des militaires, est revendiquée par les TAK (organisation indépendantiste kurde). 13 mars. Au moins 35 morts et plus de 120 blessés dans un attentat à la voiture piégée à Ankara, revendiqué par les TAK. 19 mars. Quatre touristes (trois Israéliens et un Iranien) sont tués à Istanbul, et 36 personnes sont blessées par un kamikaze. Les autorités accusent l’EI. 7 juin. 11 morts, dont six policiers, dans un attentat à la voiture piégée visant un car de policiers anti-émeutes à Beyazit, quartier historique d’Istanbul. Il est revendiqué par les TAK. 28 juin. 47 personnes, dont des étrangers, sont tuées dans un triple attentat-suicide à l’aéroport international Atatürk d’Istanbul. L’attaque, non revendiquée, est attribuée à l’EI. 20 août. Une cinquantaine de personnes sont tuées par un kamikaze lors d’un mariage à Gaziantep (du sud-est). Le président Recep Tayyip Erdogan accuse l’EI. 26 août. 11 policiers tués dans un attentat suicide à la voiture piégée à Cizre (sud-est) à la frontière syrienne, revendiqué par le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan). 9 octobre. 18 morts dans l’explosion d’une camionnette piégée devant un poste de police de Semdinli (sud-est), attribuée au PKK. 4 novembre. L’explosion d’une voiture piégée fait neuf morts, dont deux policiers, devant un poste de police de Diyarbakir, «capitale» du sud-est à majorité kurde. Attribué au PKK, il est revendiqué par l’EI puis par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK). 24 novembre. Un attentat à la voiture piégée fait deux morts et 33 blessés sur le parking du gouvernorat d’Adana (sud). 10 décembre. Un double attentat dans le centre d’Istanbul fait 44 morts et une centaine de blessés. Une voiture piégée a explosé près du stade de football de Besiktas au passage d’un car de policiers et un kamikaze s’est fait exploser moins d’une minute plus tard, au milieu d’un groupe de policiers dans un parc voisin. L’attentat a été revendiqué par les Faucons de la Liberté du Kurdistan (TAK), un groupe radical kurde proche du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). 17 décembre. Au moins 14 soldats turcs sont tués et des dizaines de personnes blessées dans un attentat-suicide attribué au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui a visé un bus transportant des militaires à Kayseri, dans le centre de la Turquie. Dès lors la Turquie n'a à priori aucun intérêt à favoriser l'Etat islamique. Compte-t-elle se rapprocher du dictateur Bachar et de son allié Poutine ? Quelle soupe !!! .

  • Posté par Wachtelaer Claude, dimanche 13 octobre 2019, 16:36

    Aux échecs on peut être amené à sacrifier des pions pour remporter la victoire. Les attentats arrangent Erdogan plus qu'ils ne le troublent. Ils lui permettent de brouiller le jeu, d'accuser des ennemis supposés, de museler la presse d'opposition en l'accusant d'être complice. L'objectif ultime de la Turquie est de reconstituer, en partie du moins, le Califat d'avant la révolution d'Ataturk et pour cela il faut, entre autre, réduire au silence ces gêneurs historiques que sont les Kurdes. Quant à une alliance Erdogan/Assad, il ne faut pas oublier que le premier est sunnite et le second chiite.

  • Posté par Dechamps Pascal , dimanche 13 octobre 2019, 13:43

    Magnifique démonstration de la "Byzantine" situation de l'Europe : une puissance nominale et rien derrière. Quelques troupes spéciales pour remplacer les américains dans le corridor et l'affaire était réglée. Mais on a préféré stipendier le satrape local pour flatter l'électeur de droite européen à milliards d'euros. Beaucoup plus cher que ce qu'aurait coûté la migration accueillie et correctement répartie entre pays. Maintenant l'Europe est prisonnière de ce choix désastreux . Les électeurs européens de droite ont choisi leur propre défaite. Vae Victis

  • Posté par Guilleaume Robert, dimanche 13 octobre 2019, 12:47

    Trump, Erdogan et tous les autocrates de cet acabit ne se sentent concernés que par leur "front intérieur", les élections qui doivent les conforter dans leur narcissisme, leur soif de Pouvoir et la certitude d'être irremplaçables. Après eux, les mouches, le déluge; et toutes les conséquences néfastes de leurs actes ne leur importent pas, dès lors que c'est hors de leur sphère d'influence.

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