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Erdogan et la Syrie: entre menaces, cynisme et populisme

Le « sultan » turc veut à la fois mettre les Kurdes à genoux et se débarrasser d’un trop-plein de réfugiés syriens. Tétanisés, les Occidentaux se font pusillanimes.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 3 min

Le doute n’est plus permis : Recep Tayyip Erdogan cherche donc à régler les problèmes de la Turquie par l’usage de la force militaire. Le président turc, cerné par les défis économiques, sociaux et politiques, a choisi d’orienter l’attention de la population vers la Syrie. Nous allons y régler deux importants dossiers en imposant une « zone de sécurité » le long de la frontière du côté syrien, explique-t-il en substance : d’une part étouffer dans l’œuf les velléités émancipatrices des Kurdes du mouvement syrien PYD, « terroristes » comme leurs frères turcs du PKK, et d’autre part y réexpédier jusqu’à deux millions de réfugiés syriens (pour la plupart arabes et non kurdes).

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2 Commentaires

  • Posté par Spilman Marie-Anne , vendredi 11 octobre 2019, 10:41

    Les crises internationales naissent très souvent de notre lâcheté. Et elles demandent souvent d'énormes sacrifices à postériori pour réparer les dégâts. En l'espèce, on qualifie de terroriste un peuple Kurde que l'on instrumentalise pour résoudre nos problèmes (DAESH dans ce cas), puis que l'on trahit à la moindre difficulté. La conduite des turcs est abjecte, la nôtre aussi ... Et pour l'un, comme pour l'autre, ce n'est malheureusement pas la première fois! Constant Depièreux

  • Posté par Naeije Robert, vendredi 11 octobre 2019, 6:36

    Un petit rappel de l'idéologie et des objectifs du PYD aurait été utile. Est-ce que cette version du PKK (organisation internationalement qualifiée de terroriste, pourquoi?) représente la majorité des Kurdes?

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