Trump retire jusqu’à 1.000 soldats du nord de la Syrie: «Une approche positive», salue Erdogan
Les Etats-Unis ont annoncé dimanche le retrait de jusqu’à 1.000 soldats américains du nord de la Syrie, sur ordre de Donald Trump.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué lundi l’annonce faite la veille par le Pentagone que les Etats-Unis allaient retirer jusqu’à 1.000 soldats du nord de la Syrie, où Ankara mène une offensive contre une milice kurde.
«C’est une approche positive», a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse à Istanbul, interrogé sur cette annonce faite dimanche par le chef du Pentagone Mark Esper.
La Turquie a lancé la semaine dernière une incursion dans le nord-est de la Syrie contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), un groupe soutenu par les pays occidentaux en raison de son rôle dans la lutte contre les djihadistes de l’EI, mais qualifié de «terroriste» par Ankara.
Après l’annonce dimanche du retrait de militaires américains, les YPG ont conclu un accord avec le régime syrien prévoyant, selon les autorités kurdes, le déploiement de l’armée de Damas dans le nord de la Syrie.
D’après le quotidien proche du pouvoir syrien Al-Watan, l’accord prévoit «l’entrée de l’armée syrienne dans les villes de Minbej et d’Aïn al-Arab (le nom arabe de Kobané)», situées dans le nord de la Syrie et qui pourraient se retrouver dans le viseur de la Turquie.
Le retrait des forces kurdes de Minbej
La Turquie réclame depuis plusieurs mois le retrait des forces de kurdes de Minbej, ce que le président Erdogan a répété lundi. «Quand Minbej sera vidée, ce n’est pas nous, la Turquie, qui allons y aller. Ce sont nos frères arabes, qui en sont les vrais propriétaires (...) Notre approche à ce sujet, c’est de faire en sorte qu’ils y rentrent et d’assurer leur sécurité», a dit M. Erdogan. «Notre décision à été prise au sujet de Minbej, nous sommes maintenant à la phase de sa mise en application», a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat turc a aussi salué l’"approche positive» de la Russie, sous-entendant qu’il ne s’attendait pas à ce que Moscou, parrain du régime de Damas, s’oppose à une offensive des forces turques sur Kobané. «En ce qui concerne Kobané, à ce stade, il semble qu’il n’y aura pas de problème, grâce à l’approche positive de la Russie», a dit M. Erdogan.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
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Posté par Bibliothèque , lundi 14 octobre 2019, 12:41
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Posté par Stoob Spiros, lundi 14 octobre 2019, 15:13
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Posté par Smyers Jean-pierre, lundi 14 octobre 2019, 12:31
Plus de commentairesIl est grand temps de repenser l'OTAN pour l'Europe qui est absente de toutes les décisions
De quelle Europe parlez vous. L'allemande, la française ou la britannique (ce sont des examples). Il y a autant d'Europes que des pays. Tant que les Etats Nations existeront il y aura pas UNE Europe. Si en plus des regions comme (Flandre Catalogne etc) mêlent Dans une Europe vraiment fédérale on devrait avoir au moins une langue commune, croyez vous cela possible? Dans une Europe unie on devrait avoir une fiscalité commune, une sécurité commune, un budget commun, des transferts des regions les plus riches vers les plus pauvres, une defense commune croyez vous cela possible? Quand on voie les allemands trembler pour l'exportation de leurs voitures, les Français pour leurs produits agricoles et j'en passe, croyez vous a UNE Europe? L'Europe est une naine. Voyez la Turquie envahir la Syrie et son président nous menacer et nous on fait quoi. D'ailleurs on a fait quoi lorsque la Turquie a envahi Chypre? Quand elle menace la Grèce si elle veut explorer la mer Egée? Et en ce qui concerne Chypre elle est membre de l4union Européenne non? Et pourtant les turcs occupent une bonne partie de l'ile et menacent la république chypriote si elle decide de prospecter dans ses eaux territoriales. Et l'Europe elle est ou?
Admirable solidarité entre dictateurs sans conscience...