Les statistiques nous cernent
Médicaments, assurances, théorie scientifique, pension, gestion énergétique, marketing... : notre société utilisent les statistiques à gogo. Pour le meilleur et pour le pire.
Les statistiques quantifient l’incertitude. Elles s’immiscent partout dans notre quotidien. En médecine, en pharmacologie mais aussi en marketing, dans le domaine des assurances, pour le calcul des pensions ou encore pour la gestion globale de l’énergie et la prévision des pics de demande. Elles interviennent dès qu’une théorie analytique, c’est-à-dire démontrable par des équations, n’est pas envisageable. Même la mise en évidence du Boson de Brout-Englert-Higgs, récompensée du prix Nobel de physique en 2013, a nécessité un large développement statistique.
« Via les statistiques, on accède à une perspective sur le monde qu’il est impossible d’obtenir autrement. Par exemple, le salaire brut médian en Belgique (2016) est de 3.053 euros. 50 % des Belges gagnent donc moins et 50 % plus. Ou encore : 15 % des Belges ont déjà pris du cannabis au moins une fois dans leur vie », explique le Dr Nathan Uyttendaele, chargé de cours en statistiques à l’UCLouvain.

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