Jean-Yves Pranchère: «La démocratie ne peut pas être illibérale»
En se référant à ce qui se passe en Pologne ou en Hongrie par exemple, Jean-Yves Pranchère rappelle que la volonté majoritaire ne suffit pas à définir la démocratie.


Les droits de l’homme n’ont plus l’aura qui était la leur, ils sont désormais fréquemment remis en cause. Dans un livre qu’ils ont coécrit, Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère sont remontés aux « élaborations théoriques » qui servent de cautions intellectuelles à beaucoup de ces attaques. Pour cerner les sources de la méfiance actuelle. Pour tenter de faire la part des choses entre éléments de vérité et failles. Pour indiquer que bien souvent aussi prendre les droits de l’homme pour cibles c’est leur faire un mauvais procès. Entretien avec Jean-Yves Pranchère.
Vous partez dans votre livre du retournement qui s’est opéré depuis 1989, année où l’idée morale et politique des droits de l’homme semblait s’être imposée. Comment expliquez-vous que trente ans plus tard ils soient remis en question ?

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