Les Balkans restent à quai: «Pas un jour de gloire pour l’Europe»
Isolée, la France a bloqué l’ouverture des négociations d’adhésion avec Skopje et Tirana. Le dossier vient alourdir le menu chargé du sommet européen.


Quo vadis, Paris ? Dans sa secrète ambition de ravir à la chancelière allemande Merkel en fin de carrière les habits de nouveau Grand Manitou de l’Union européenne, le président Macron n’est pas sans provoquer quelque remous. On l’a encore vu, ces jours-ci, avec le chaos engendré par la désignation ratée de Sylvie Goulard dans la nouvelle équipe de la Commission von der Leyen. Nouvel avatar, mardi à Luxembourg, lors d’un conseil des ministres en charge des Affaires européennes : la France est montée au front pour barrer la route, une fois encore, à l’ouverture de longues et sévères négociations d’adhésion à l’UE promises à la Macédoine du Nord et à l’Albanie.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
L'agrandissement du grand "marché" ne serait-il plus la priorité absolue des politiciens à la solde des grands groupes financiers et industriels?