9.380 morts prématurés dus à la pollution de l’air en Belgique en un an
Si la qualité de l’air s’améliore lentement en Europe, elle reste préoccupante principalement dans les villes. La preuve avec les derniers chiffres qui datent de 2016.


La qualité de l’air en Europe s’améliore, mais elle reste un sujet de préoccupation majeur, principalement dans les villes. Selon une étude de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), 400.000 décès prématurés peuvent être attribués en 2016 à la pollution de l’air.
Dans les zones urbaines, ce sont les particules fines, le dioxyde d’azote et l’ozone qui sont les polluants les plus préoccupants. À elles seules, les particules fines (PM2.5) auraient causé 374.000 morts dans l’Union européenne (et 412.000 dans toute l’Europe). C’est 17.000 de moins en 2016 grâce à l’amélioration des réglementations, juge l’Agence.
Les sources principales des pollutions sont le transport routier, la production d’électricité (via le charbon et le fuel), l’agriculture et le chauffage domestique.
En Belgique, l’Agence a calculé que les concentrations en particules fines ont causé la mort de 7.600 personnes, le dioxyde d’azote serait responsable de 1.600 décès prématurés et l’ozone de 180. Soit 9.380 personnes pour ces trois polluants en 2016.
Au total, 44 % de la population urbaine en Europe sont exposés à des niveaux de pollution aux particules fines dépassant les limites quotidiennes de particules fines PM10 recommandées par l’OMS, 77 % de la population sont exposés au-delà de la limite pour les particules plus fines (et plus dangereuses) PM2.5, 96 % pour l’ozone et 86 % pour le dioxyde d’azote.
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Ces calculs ne prennent pas en compte l’impact de la pollution de l’air sur les eaux et des sols (via l’eutrophisation et l’acidification) et sur la végétation.
« Nous faisons des progrès, juge néanmoins Hans Bruyninckx, directeur exécutif de l’Agence européenne. Mais nous avons l’occasion de nous attaquer aux causes systémiques de la pollution et d’autres pressions sur l’environnement. Il faut accélérer les changements dans l’énergie, dans la production alimentaire et dans la mobilité ».
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Bernard Philippe, l'athéisme est par définition aussi doctrinaire que la religion, il n'y a pas plus de preuve de l'existence d'une ou plusieurs divinité, qu'il n'y a de preuve de son absence absolue. Ne mélangez pas l'athéisme et la laïcité svp. Et ne prenez pas en otage la laïcité et encore moins Charlie dont ce n'était certainement pas le combat pour des motifs identitaires. Si vous êtes Charlie alors vous devez savoir que Le Pen était autant caricaturé que les islamistes, et pour une raison évidente, ce sont les deux faces d'une même pièce.
M. Deckers Björn, on ne résiste pas facilement à un bon mot, même si cela doit être fait au prix d'une licence syntaxique. Vous, par contre, n'aviez pas le prétexte de l'ironie pour ajouter un "s" à écrit ni omettre une virgule après "si je puis dire". Vous voyez, vous m'avez quand même fait sourire...
Je n'ai donc pas perdu ma journée ;p)
Je suis toujours sidéré par les chiffes fournis par d'éminents statisticiens (en particulier au niveau européen, alors que les systèmes de recensement des données sont loin d'être uniformes à travers l'Europe, ce qui signifie qu'ils comparent souvent des pommes et des poires). Quelle précision! A quasi l'unité près, ils connaissent les causes de décès provoquées par tous les types de pollution, comme si chaque mort ne décédait que pour un seul motif. Il est d'ailleurs révélateur de constater qu'en additionnant toutes les causes de décès estimées par chaque savant spécialisé dans un secteur déterminé, on arrive à un total certainement 10 fois plus élevé que le nombre réel de morts.
Ben oui, remettre en cause le thermomètre. Le procédé n'est pas nouveau qui consiste à accuser le thermomètre pour ne pas voir la fièvre.