Vente de Voo: le fonds d’investissement américain Providence met en demeure Nethys
Nethys a reçu une mise en demeure du fonds d’investissement américain Providence concernant la vente de l’opérateur télécom Voo, rapporte mercredi Le Vif L’Express sur son site internet.

Nethys a reçu une mise en demeure du fonds d’investissement américain Providence concernant la vente de l’opérateur télécom Voo, rapporte mercredi Le Vif L’Express sur son site internet. L’acheteur semble s’impatienter car la filiale de l’intercommunale Enodia (ex-Publifin) tarde à lui donner accès à la ’data room’ où figurent l’ensemble des documents juridiques, fiscaux, comptables et économiques qui vont permettre à l’acquéreur de réaliser l’audit d’acquisition (ou due diligence) en vue d’évaluer la situation réelle de Voo et la valeur de ses actifs.
La fixation définitive du prix d’achat dépend de cette démarche. Un premier courrier en ce sens d’OTP Luxco, une société luxembourgeoise qui représente Providence, est resté sans réponse. L’entreprise a dès lors envoyé une mise en demeure vendredi dernier, demandant à pouvoir accéder à la data room pour ce vendredi 18 octobre au plus tard.
Dans son courrier, elle réclame aussi « une copie de la décision d’annulation par l’autorité de tutelle (le gouvernement wallon, NDLR) de la décision du conseil d’administration de Nethys du 22 mai 2019 » et veut savoir si Nethys « entend contester cette décision devant le Conseil d’Etat ». Elle se tient à sa disposition « pour discuter de l’éventuelle stratégie à suivre », y précise OTP Luxco.
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Qu'ils revendent Voo à Telenet, on aurait enfin un télédistributeur efficace et rentable !
Revendre VOO à Telenet, comme vous l'écrivez, c'est l'assurance que dans pas bien longtemps les emplois wallons et à fortiori liégeois passeront à la trappe plus encore qu'avec Moreau et sa clique de la politique et du privé. Je suis client VOO depuis de très nombreuses années, en cas de problème,et en ce qui me concerne le service technique a toujours répondu dans un temps record. Quant à la rentabilité financière, je préfère que les actionnaires soient les communes wallonnes plutôt que des actionnaires américains qui ne savent peut-être pas que la Belgique et encore moins que la Wallonie existe.
Moreau a bien dit qu'il ne partira qu'après la vente. Tout va bien pour lui. Ce n'est pas demain la veille que la société sera débarrassée de ce personnage toxique.