Une journée de campagne chargée avec Evo Morales
« El País » a accompagné le président bolivien qui brigue un quatrième mandat ce dimanche, encouragé par la croissance et le recul du taux de pauvreté.
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Les gens l’appellent El Evo. Dans son cercle proche, au gré de son interlocuteur, il sera tour à tour « hermano presidente » (frère président), « compañero presidente » (camarade président) ou « hermano compañero presidente » (frère camarade président). Evo Morales monte dans l’avion et s’installe après avoir salué tout le monde. Il rompt le silence embarrassant en posant une question sur les préférences footballistiques. Voici la preuve que c’est lui qui lance les conversations ; il n’aime pas vraiment qu’on le force à parler.
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