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La VRT? Trop à gauche, dit le pouvoir

L’accord de gouvernement flamand s’offre une reprise en main de la VRT, qui doit mieux servir l’identité flamande, la langue flamande et la neutralité dans sa manière de traiter l’information. Nord coréen ? N-VA et consorts s’en défendent, mais ce n’est pas l’avis de tous.

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Temps de lecture: 5 min

Le diable se trouve dans les détails ? En ce qui concerne l’accord de gouvernement flamand, le diable se trouvait aussi au chapitre « médias », et en particulier « VRT ». La nouvelle est tombée comme une bombe : le service public flamand doit, selon Jambon Ier, épargner 40 millions, ce qui reviendrait selon les syndicats à se séparer de 250 personnes. De Standaard raconte : vendredi, un peu avant midi, chaque collaborateur de la télévision et de la radio de service public reçoit un mail de la direction.

Un mail qui au lieu de calmer les angoisses ne fait que les confirmer : « Nous sommes très choqués par ce que nous avons lu sur ce que la VRT doit épargner », écrit le porte-parole de l’entreprise publique. Les 12 millions nouveaux à trouver s’ajoutent en effet à la non-indexation de la dotation et aux coûts du vieillissement pour atteindre les fameux 40 millions d’ici 2024.

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10 Commentaires

  • Posté par Poullet Albert, mardi 22 octobre 2019, 8:53

    Au pays des fachos..la seule parole qui reste, c'est la parole du petit moustachu !

  • Posté par Theys Jos, jeudi 17 octobre 2019, 22:37

    Hoezee, la politique a raison! Epargner 40 millions veut dire remercier 250 personnes gagnant 160.000€ par ans. En plus les consultants sont cher. Un type comme Zinzen était à l'écran une heure par jour pendant la campagne électorale. Il est pensionné, avec un supplément du Congo et à 82 ans il facture ses âneries de consultant à des tarif inconnus. Les talents sont cher. Honnêtement on ne trouve pas un meilleur pisse vinaigre pour aroser une émission à la vinaigrette. Bart Schols est un élément prometteur, le jour ou il se lave, brosse ses dents et prépare ses émissions on sera bien avancé.

  • Posté par Raurif Michel, jeudi 17 octobre 2019, 18:07

    Etant francophone, je me fais, chaque matin le plaisir, de regarder le journal de la nuit sur la VRT. Toujours bien conçu, c'est pour moi une leçon de flamand et j'en suis très heureux ! Car, le matin pour avoir des nouvelles de la nuit, inutile de regarder vers la RTBF, on peut toujours se brosser , il n'y a rien !!!!

  • Posté par Aerts Robert, jeudi 17 octobre 2019, 16:54

    Comme toujours très bon editorial. Mais comme flamand francophone, je ne rate pas aucune émission "De Afspraak" et malheureusement on ne peut pas dire que la RTBF (que je regarde également régulièrement) ait le même genre d'émission politique très critique et ouverte. D'ailleurs bravo pour le texte ironique de Mr Zinzen (très bon consultant de cette émission) qui critique aussi bien la droite que la gauche. Mais la majorité de nos médias francophones sont plus critiques pour ce qui se passe de l'autre côté de la frontière linguistique que de critiquer ses propres politiciens de gauche!

  • Posté par Jean Sansterre, vendredi 18 octobre 2019, 11:12

    Vous avez entierement raison. Mme Delvaux en est un parfait exemple.

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