Syrie: le déshonneur et la guerre
Une fois encore, les Kurdes, alliés de l’Occident dans la lutte contre Daesh, ont été trahis. Le président américain Donald Trump les a abandonnés face à l’armée turque d’Erdogan, soulevant l’indignation jusque dans son propre camp. Mais le risque de « retour de flamme » politique est inévitable.

Comment Donald Trump a-t-il pu abandonner les Kurdes, alors que ceux-ci avaient été en première ligne lors des combats contre l’ennemi juré, le groupe Etat islamique ? La désapprobation et la surprise ont été quasi unanimes, jusqu’au sein du Parti républicain.
Et pourtant, dès le début de cette guerre, certains avaient mis en garde contre la fatalité d’une trahison de l’Occident. En septembre 2016, à l’époque du président Obama, Tim Arango publiait dans le New York Times un reportage au titre éloquent et prémonitoire : « Les Kurdes craignent que les Américains les trahissent de nouveau, en Syrie cette fois », écrivait-il.

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