Un plan anti-chaleur pas à la hauteur

Le CIO juge insuffisant le plan anti-canicule pour les JO de 2020. Sur la forme, ce constat non concerté est cavalier. Et il est contradictoire puisque, fin juillet, Thomas Bach lui-même avait qualifié Tokyo de ville la mieux préparée de l’histoire olympique, un an avant les Jeux.

Mais sur le fond, en effet, ce dispositif anti-chaleur est lacunaire.

Y figurent des mesures caricaturalement anodines, comme la distribution d’éventails et de chapeaux en papier aux spectateurs. Ou des solutions à l’efficacité douteuse (un macadam reflétant moins la chaleur, de la neige artificielle pulvérisée dans les tribunes, etc.). Voire indéfendables en termes énergétiques, tel ce projet de climatiser le marathon par… l’air conditionné des bureaux et commerces situés sur son parcours, qui laisseraient leurs portes et fenêtres grandes ouvertes.