Le roman dur d’une enfance volée
Avec « UnPur », Isabelle Desesquelles explore l’arrachement d’un gamin à son jumeau et à sa mère par un prédateur pédophile. Impitoyable.


Réglons d’abord son compte au titre. UnPur. Sans espace entre l’article et le substantif. Pourquoi ? J’avoue ne pas avoir totalement compris. Pour qu’on prononce plutôt « impur » ? Pour que le jeu soit plus évident entre pur et impur ? C’est que Benjamin, l’enfant enlevé, se sent à la fois un pur, à qui on a volé l’enfance. Et un impur, puisque sa proximité avec son Gargouilleur, comme il l’appelle, l’a poussé lui aussi à se sentir des pulsions envers les enfants, auxquelles il résiste difficilement. Peut-être.

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