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Agriculture: «Grâce à Fairebel, j’ai enfin de la reconnaissance pour mon métier de productrice laitière»

Le label visant une juste rémunération pour les producteurs a fêté ses dix ans. Une fermière raconte comment Fairebel a changé sa vie et dopé son énergie.

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Chaque matin, dimanche inclus, c’est le même rituel depuis 1987. Exploitante, avec son mari Daniel et son fils Damien, de la Ferme d’Après l’Vallée à Villers-Deux-Eglises (Cerfontaine), Carine Dumont se lève à 6h, engloutit une tasse de café puis file dans son auto aux effluves de bétail. Direction l’étable distante d’un kilomètre pour la première traite de ses 73 vaches laitières. « Même la grippe ne m’empêche pas d’aller travailler. C’est indispensable pour les bêtes », explique-t-elle en passant devant la salle étriquée de traite où ses ruminants défilent par douze durant près de deux heures. Ce travail à hauteur de pis se répète dès 17h. Carine ne trouve le repos que passé 20h30-21h. Son métier, elle l’aime, malgré sa lourdeur et son ingratitude. Comme tous les petits producteurs de lait – ils seraient encore 6.000 dans le pays – elle travaille dur pour de maigres revenus. « Comme vous le voyez, je ne vis pas dans le grand luxe », sourit-elle dans son modeste salon, dont le seul trait de modernité est un PC.

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