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Paul Magnette, président du PS, au charbon: repousser la N-VA, rapprocher les francophones

Président depuis dimanche, Paul Magnette est confronté illico à l’urgence en politique : le blocage au fédéral. « On n’est pas dans une phase de négociation », réaffirme-t-on à ses côtés. L’idée circule de réunir les présidents francophones.

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 4 min

Elu à la présidence du PS avec 95,4 % des voix parmi les 30 % des militants (la même proportion que lors de la réélection d’Elio Di Rupo en 2014, assure-t-on boulevard de l’Empereur) en ordre de cotisation qui se sont rendus aux urnes vendredi et samedi, Paul Magnette est confronté d’emblée à un choix crucial au fédéral, peut-être à une mission spéciale côté francophone.

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8 Commentaires

  • Posté par LIENARD NORBERT, lundi 21 octobre 2019, 12:54

    Il brandit la clé rouge des coffres où l argent planqué est caché ??

  • Posté par Deckers Björn, lundi 21 octobre 2019, 12:20

    Van Obberghen Paul, je n'ai toujours pas compris pourquoi c'était tout à fait correct de faire un gouvernement qui ne respectait en rien les francophones en 2014 (moins d'un quart des électeurs dans le gouvernement de la suédoise 2014-2018) et pourquoi ce serait outrageant de faire aujourd'hui un gouvernement arc-en-ciel + CD&V qui représente tout de même près de 40% des électeurs flamands. C'est donc cela votre conception du fédéralisme. L'un doit faire la paillasse et l'autre peut refuser de baisser la tête?

  • Posté par Van Obberghen Paul, lundi 21 octobre 2019, 16:59

    Je ne prétend pas que c'était une bonne idée de faire un gouvernement minoritaire côté francophone en 2014 (et cela a coûté cher au MR), mais au final, les francophones de ce pays n'ont pas été laminés que je sache. Aussi, sans gauche "traditionnelle" au gouvernement fédéral (puis wallon), c'est l'extrême gauche francophone qui s'est développée. Je rappelerais par ailleurs que le gouvernement précédant celui-là, le gouvernement EDR, n'avait pas non plus de majorité côté néérlandophone et le résultat a donné la NVA 1er parti de Belgique en 2014! En 2019, la NVA a perdu des sièges suites à sa présence au gouvernement, au profit de l'extrême droite au Belang. Dans l'absolu, ça n'est pas les francophones qui doivent être convaincus de faire un gouvernement arc-en-ciel avec un côté flamand minoritaire. Ce sont les partis flamands qu'il faut convaincre, et personne ne m'a encore expliqué (j'attend toujours) comment les convaincre de cela. Aucun des partis flamands n'est client car ils savent très bien qu'un gouvernement minoritaire côté flamand, c'est la garantie de la satellisation de la NVA et du Belang en 2024 (et même sans doute avant). Ce qui n'est pas très compliqué à comprendre. Et ensuite, en imaginant même que les quatre partis Groen, SPa, CD&V et OpenVLD soient tous partants (absolument pas le cas pour le moment), il faudra encore former un gouvernement avec leur pendant francophone (sauf le CDh), soit une Quadripartite. Et là aussi, personne ne m'a encore expliqué (j'attend toujours) comment 7 partis vont bien pouvoir s'entendre pour former un gouvernement qui tienne la route pour 5 ans et se distribuer les portefeuilles (faudra en créer de nouveaux!), en plus, avec plusieurs d'entre eux qui ne seraient pas indispensables. En bref, il est probablement préférable d'avoir la NVA au gouvernement, où elle ne peut faire que s'affaiblir, que dans l'opposition, où elle reprendrait toutes ses forces. La situation n'est donc pas la même qu'en 2014. La bourguignonne, pour improbable qu'elle soit, aurait en outre le mérite de démontrer que la Belgique est toujours gouvernable, enlevant donc des arguments à la NVA pour pousser le confédéralisme) et que la gauche et la droite peuvent travailler ensemble, comme elles l'ont déjà fait par le passé.

  • Posté par Deckers Björn, lundi 21 octobre 2019, 12:22

    Si c'est cela alors le confédéralisme est à étudier d'urgence. A noter que si aujourd'hui un gouvernement arc-en-ciel + CD&V ce serait selon vos mots le confédéralisme, alors, c'est le MR qui a installé le premier gouvernement confédéral de l'Histoire du pays!

  • Posté par Delpierre Bernard, lundi 21 octobre 2019, 11:37

    Occulter la réalité du vote nordiste quand on est plus léger en poids électoral et surtout économique , c'est se croire revenu au bon temps où le PS imposait ses vues mais depuis que l'enseignement ainsi que des pans entiers du social et de l'économie ont quitté le giron fédéral sans pour autant que le redressement soit au rendez-vous et je suis mesuré, une certaine modestie dans l'appréciation des forces en présence devrait inciter au dialogue constructif ou sinon à entrer dans la voie d'un fédéralisme renforcé, et on peut rebattre les cartes à l'infini, rien n'y changera.

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