Brexit: les Européens jouent la pression sur Westminster
L’UE prendra quelques jours pour étudier la demande de report que lui a fait parvenir Boris Johnson, non sans contorsion juridique. Des deux côtés de la Manche, on maintient la marche forcée vers la ratification.


Après un « super-samedi » annoncé comme crucial au Parlement de Westminster et qui, au bout de cinq heures de débat, a fini par faire pschitt – du moins en ce qui concerne l’approbation de l’accord de sortie de l’UE –, on n’était pas encore au bout des surprises de cette saga du Brexit, qui oscille entre thriller politique et soap-opéra. Vu l’adoption d’un amendement repoussant l’approbation de l’accord jusqu’après le vote de toutes les lois de mise en œuvre du Brexit, Boris Johnson n’a eu d’autre choix que d’adresser à l’UE la demande d’un nouveau report. Il était contraint par une loi votée contre son gré début septembre (la loi Benn) à demander aux 27 un report si l’accord de sortie n’était pas soumis et adopté au plus tard le 19 octobre. D’où cette session extraordinaire du samedi, la première depuis la guerre des Malouines.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Tout cela est incomprehensible pour le quidam... moi ce que je comprends quelques cyniques jouent avec l’avenir de millions personnes par pur appat du gain personnel carriere et fric.
Il est temps d'arrêter ce cirque lamentable qui ridiculise tout le monde : la Grande-Bretagne a annoncé sa sortie de l'UE, son Parlement refuse tout accord (tout en disant qu'il ne veut pas de sortie sans accord !). Il a déjà voté non 3 fois à Mme May : s'il refuse encore une fois - sous réserve d'une prolongation éventuelle d'une quinzaine de jours - , c'est la sortie sans accord, et basta ! Dans le cas contraire, c'est l'Europe qui devient ridicule, en se pliant sans moufter à toutes les exigences d'un pays qui a toujours eu un pied dehors, un pied dedans, en disant "I want my money back" !!!
Beaucoup de courrier échangé semble t'il. C'est le moment de se pencher sur le cours des actions de BPost. Ne pas s'inquiéter toutefois sur le courrier non signé, en fait, il n'y avait pas d'éditeur responsable sur le tract. Un simple oubli, rien de plus…