«Monsieur Close, invoquez l’urgence climatique et joignez-vous à nos débats!»
Dans le sillage de la manifestation d’Extinction Rebellion qui avait donné lieu à l’évacuation musclée des manifestants de la zone du Palais royal, des parents présents sur place adressent une lettre ouverte au bourgmestre de Bruxelles Philippe Close pour exprimer leur inquiétude face aux violences policières et à l’état de la planète.

Monsieur Close,
Comme un bon millier de citoyens belges, nous étions présents le 12 octobre à la manifestation d’Extinction Rebellion afin de demander au Roi de déclarer l’état d’urgence climatique. Aujourd’hui, c’est en tant que parents sidérés et révoltés que nous vous écrivons. Si nous sommes terriblement inquiets pour l’avenir de nos enfants en ce siècle de dérèglement climatique, nous le sommes aussi pour leur perte de confiance progressive face au monde des adultes, des décideurs économiques et des dirigeants politiques.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
apparemment la politique employée par Extinction Rebellion ne porte pas ses fruits et le message ne passe pas dans la société civil regardez les aéroports sont bondés en cette veille de vacances de toussaint. Je pense même que votre démarche agasse les citoyens au lieu de les convaincre
La première des choses est de respecter la Loi en toutes circonstances et lorsqu'il y ' a des enfants encore plus, ce que le rassemblement soi-disant citoyen n'a pas fait ! Alors, vous en rendre à la police qui, elle, ne fait que obéir aux ordres reçus, je trouve que cela manque, un peu, de dignité ! Apprenez à OBÉIR et jamais un malheur ne vous arrivera ! L'écrit de monsieur Moreau est plus qu'une supplique, cet un vraie prière !!! Espérons que Dieu l'ai entendue
Merci aux signataires pour cette belle prise de position, courageuse et cohérente. J'ai été, comme tant d'autres, stupéfait de voir la violence déployée gratuitement contre une population nullement menaçante et exprimant une inquiétude majeure et universelle. Stupéfait, aussi, par l'absence du bourgmestre sur place ce jour-là pour écouter et dialoguer, stupéfait enfin par ses premières réactions exprimées dans la plus conventionnelle langue de bois. Encore une occasion manquée par les politiques pour être aux côtés des humains et sortir de leur confort de boutiquiers gestionnaires au service exclusif de l'ordre et de la croissance infinie... Mais ce texte, ses nombreux signataires, et notre jeunesse debout me font penser que tout n'est pas perdu !