Êtes-vous «oignon» ou «ognon»?
Une seule lettre vous manque et tout est dépeuplé...

La (re)découverte des rectifications orthographiques promulguées dès 1990 a mis en évidence la coexistence des graphies oignon et ognon. Mais pourquoi ce -i- a-t-il soulevé la polémique ?
Pour certains, la graphie oignon remonte aux premiers textes français et, à ce titre, doit être conservée. Pour d’autres, ognon et oignon sont tous deux attestés depuis longtemps dans les dictionnaires. En outre, o(i)gnon se prononce comme dans rognon, non comme dans moignon. Le -i- de oignon introduit donc une possible confusion pour les apprenants du français.
La graphie ognon permet de rectifier une incontestable «anomalie orthographique». Quant à oignon, il est le produit de l’histoire de la langue, mais aussi des errements de celle-ci.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ha ! Ces douces anomalies de la langue française... Pour ma part, elles peuvent bien disparaitre, sans verser une larme... Elles m'ont fait souffrir sur les bancs d'école, donnent une image surannée au français au yeux des allophones et n'enrichissent en rien la langue, qui n'a guère besoin de ces incongruités pour être belle et riche.