Jeux olympiques: Victor Campenaerts doit encore patienter avant d’être fixé sur son sort
Il espère être de la partie à Tokyo.

Il y a quelques mois, Victor Campenaerts semblait filer vers une participation aux Jeux olympiques de Tokyo, mais le détenteur du record du monde de l’heure n’a pas rempli les critères de qualification et dépend maintenant d’une décision de la fédération belge. « Nous espérons seulement que nous ne devrons pas attendre jusqu’en juin avant qu’une décision ne soit prise », a déclaré son entraîneur Kurt Lobbestael après une réunion avec le directeur technique de Belgian Cycling Frederik Broché.
Double champion d’Europe du contre-la-montre, médaillé de bronze aux Mondiaux 2018 du chrono et détenteur du record de l’heure depuis avril, Campenaerts n’est pas assuré de disputer les Jeux après son forfait à l’Euro et son absence du top 8 aux Mondiaux dans le Yorkshire, où il a joué de malchance avec une chute et un ennui mécanique.
A Tokyo, la Belgique pourra aligner cinq coureurs lors de la course en ligne et deux coureurs lors du chrono. Ces deux coureurs doivent provenir de la sélection de l’épreuve en ligne. Avec son titre européen et sa médaille d’argent aux Mondiaux, Remco Evenepoel a réussi les critères de qualifications fixés par Belgian Cycling. Campenaerts n’a pas rempli ces conditions et ne peut dès lors exiger une place dans la sélection de Rik Verbrugghe.
Une réunion a été organisée mardi entre l’entraîneur de Campenaerts, Kurt Lobbestael, et le directeur technique de Belgian Cycling, Frederik Broché, pour clarifier la situation. Campenaerts et le sélectionneur Rik Verbrugghe n’étaient pas présents car toujours actifs au Tour du Guangxi. « Le ton de la conversation était positif », a confié Lobbestael. « On nous a dit qu’il y avait de la confiance dans les performances de Victor et qu’on appréciait beaucoup ce qu’il avait accompli. Il y a aussi de la confiance par rapport à son niveau pour être présent aux Jeux. Seulement, il n’a pas réussi les critères, c’est la principale pierre d’achoppement. »
Car il y a d’autres spécialistes du contre-la-montre en Belgique et Belgian Cycling ne veut faire de tort à personne en sélectionnant Campenaerts juste comme ça. « Nous comprenons cela », explique Lobbestael. « Nous voulons simplement de la clarté rapidement en 2020. Nous ne pouvons pas attendre jusqu’en juin par rapport à cette sélection ou cette non-sélection. Ce sont les JO au Japon qui exigent une préparation minutieuse en raison de la chaleur, de l’humidité, etc. Nous demandons de nous donner une date, un moment où ce sera clair. De préférence avant la mi-mai. Nous aimerions également savoir quel résultat Victor doit obtenir pour être autorisé à participer aux Jeux, quelle performance il doit fournir, un résultat dans une grande course comme le chrono de Tirreno-Adriatico, Paris-Nice, le Giro…
Une deuxième réunion avec le sélectionneur et Campenaerts aura lieu à la mi-novembre. Lobbestael se rend compte que la tâche de Rik Verbrugghe n’est pas évidente. « L’année passée, Victor semblait se diriger vers Tokyo avec facilité, mais soudain, plusieurs spécialistes du contre-la-montre se sont révélés. Si Victor avait réussi les critères, il n’y aurait pas eu de problème. Mais maintenant nous sommes dans cette situation. Seuls cinq coureurs peuvent aller à Tokyo. Remco est sûr. Il reste quatre places. Bien sûr, nous voulons aller à Tokyo. Si Victor atteint le niveau de la saison passée, sa sélection est justifiée. Seulement, nous dépendons de la décision de Belgian Cycling. Pour sa sérénité, il aurait mieux valu qu’il soit déjà sûr de sa participation. Mais au niveau physique, il reste encore du temps. »
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