Adi Hütter, le coach de Francfort, avant la réception du Standard: «Il est intéressant de voir comment le football belge évolue»

Demi-finaliste de l’Europa League la saison passée (éliminé par Chelsea), l’Eintracht Francfort a construit une relation toute récente et particulière avec cette compétition. Pas question de la snober donc, et c’est d’ailleurs avec une équipe similaire à celle qui a torpillé Leverkusen (3-0) vendredi dernier en championnat qu’Adi Hütter devrait aborder ce duel. « Le Standard est une bonne équipe capable de jouer en 4-2-3-1 ou en 4-3-3, c’est selon », analyse l’ex-international autrichien (14 caps) de 49 ans, visiblement très bien informé sur son adversaire. « C’est une formation qui encaisse peu de buts. Ces deux confrontations, ici en Allemagne puis à Liège, seront des matches clé concernant la qualification pour les seizièmes. Nous voudrons contrôler les débats. Ce sera aussi intéressant de voir comment le football belge évolue. Même si Bruges a lourdement perdu mardi soir, les équipes belges restent très dynamiques et surtout très physiques. » Malgré plusieurs absences notables (Trapp, De Guzman, Toure), les Allemands auront une équipe compétitive pour défier le Standard, avec normalement la titularisation attendue du Japonais Daichi Kamada (ex-Saint-Trond), laissé au repos vendredi.

Huitième en Bundesliga mais à seulement… deux points du leader Mönchengladbach (les deux équipes s’affrontent samedi) dans un début de championnat allemand complètement déroutant, Francfort reste sur une série de cinq rencontres sans défaite (3 victoires, 2 partages). La blessure du gardien Kevin Trapp (ex-PSG) n’a pas vraiment affecté cette dynamique, son remplaçant ayant pleinement assumé son rôle lors des trois dernières rencontres. « Je me sens en confiance », assure le Danois Frederik Ronnow qui n’est pas un inconnu pour le Standard : à l’été 2017, il était dans les petits papiers d’Olivier Renard avant l’arrivée de Memo Ochoa. « Ma première à domicile fut compliquée à gérer, mais je m’en suis servi pour la suite. Être désormais titulaire, juste après la naissance de mon fils… Tout cela fait que je me sens très bien. Je veux continuer à savourer. »