Brexit: l’incertitude a aussi un coût économique
Cela fait trois ans que les entreprises tâtonnent vis-à-vis de leurs relations commerciales avec leurs clients ou fournisseurs britanniques. A tel point qu’un nouveau report du Brexit n’est pas vu comme la panacée.

Avec les multiples reports de la date du Brexit, une entreprise du port de Zeebrugge, très active de l’autre côté de la Manche, avait comparé le « No Deal » (une sortie sans accord), au petit garçon qui criait au loup. On nous a déjà prédit le Brexit dur trois fois. Cette fois-ci, il reste à préciser les contours d’un nouveau report. Mais l’incertitude guette les entreprises depuis le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE, en juin 2016. Cela fait donc trois ans qu’entreprises, pouvoirs publics et boites de consultance travaillent sur cette sortie, principalement pour être prêts au scénario du pire.
Avec ces rebondissements, les entreprises commencent à avoir « un désintérêt » pour la question, s’inquiète Lionel Van Reet, de PwC. « Elles ont du mal à anticiper. Il y a aussi l’impression que certains vivent dans le déni. Mais le Brexit n’est pas un mauvais rêve, c’est une décision juridique » des Britanniques, ajoute-t-il.

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