Offensive en Syrie: l’Otan sens dessus dessous
L’offensive unilatérale turque en Syrie après le retrait non concerté des Etats-Unis ébranle l’Alliance atlantique. Et illustre la faiblesse des Européens.

Deux coups bas et une trahison. Entre… Alliés ! La réunion des pays de l’Otan, jeudi et vendredi au QG de l’Alliance à Bruxelles, s’ouvre sous d’étranges auspices. Les derniers avatars des guerres en Syrie jettent une lumière crue sur la défaillance de l’Occident dans une région voisine de l’Europe. La Russie de Vladimir Poutine triomphe et conforte le régime criminel de Damas. Les djihadistes de Daesh risquent de reconstituer leurs forces. « Nos intérêts sécuritaires sont affectés par l’action d’un Allié (la Turquie, NDLR) et par le retrait d’un autre (les Etats-Unis) », grince une source diplomatique européenne.
« Il est absolument vain de chercher à cacher qu’il y a des désaccords entre Alliés sur la situation dans le nord de la Syrie », a reconnu mercredi le secrétaire général de l’Alliance. Jens Stoltenberg juge « important » d’en « discuter ».

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