Bruxelles adopte un plan régional pour réduire ses émissions de CO2
Des mesures qui concernent tous les secteurs et principalement le bâtiment et la mobilité.

Le Plan national a pour ambition de décrire comment la Belgique, via ses entités fédérales et fédérées, contribuera aux objectifs à long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de l’Accord de Paris. Son ambition principale : contenir l’élévation de la température moyenne d’ici à 2100 en-deçà de 2º C, et même de poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5ºC.
Si l’on en croit le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort lors d’une présentation détaillée de la contribution bruxelloise, aux côtés du ministre de la Transition climatique Alain Maron (Ecolo) et de la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen), le gouvernement bruxellois est le premier à le faire.
Une première version provisoire de la contribution bruxelloise avait été adoptée en juillet 2018.
La Région bruxelloise s’engage également à veiller à ce que l’ensemble des politiques qui sont et seront menées afin de rencontrer nos objectifs ne pénaliseront pas les habitant(e)s en situation de précarité.
Selon Alain Maron, l’objectif est de réduire de 40 % par rapport à 2005 les émissions de C02. Le plan est « relativement » conforme à ce que d’autres grandes villes européennes ambitieuses se donnent comme objectif.
Nouveauté : sont incluses les émissions dites indirectes, soit celles émises en dehors de Bruxelles via l’alimentation, la consommation, les matériaux des bâtiments.
Soixante pour-cent des émissions directes proviennent des bâtiments. Par conséquent, la stratégie rénovation adoptée à la fin de la législature sortante sera poursuivie. Les primes et soutiens divers pour la réduction de la consommation énergétique seront renforcés.
>> Les quatre points à retenir du plan climat expliqués sur Le Soir+
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