Grève dans le secteur des soins de santé - Le Chirec dénonce des "intimidations" des syndicats à Anderlecht

Le Chirec, qui gère la clinique Sainte-Anne-Saint-Remi à Anderlecht "conteste formellement les accusations portées par la CNE", indique-t-il jeudi après-midi. Il fait également part d'"intimidations" de la part de militants syndicaux. Le syndicat chrétien affirmait vers midi que la direction n'avait communiqué les informations concernant le service minimum que durant la nuit, et que des étudiants avaient été forcés à remplacer les travailleurs grévistes.

Par Belga

Temps de lecture: 2 min

"La clinique Ste-Anne St-Remi a été mise en grande difficulté en raison de la volonté délibérée des représentants des travailleurs FGTB et CNE de paralyser l'action du comité chargé d'organiser la grève", répond le Chirec. "Les actions visant à perturber les services critiques, en particulier la néonatalogie et la pédiatrie, ont longtemps laissé planer le doute sur un transfert de nombreux malades vers d'autres institutions. La certitude de pouvoir les soigner correctement n'ayant été acquise que la veille de la grève, en fin de journée, il était donc logique que les listes des travailleurs nécessaires au service minimum n'aient pu être communiquées que tardivement."

"Concernant les stagiaires, nous regrettons les pressions dont ils ont été victimes", poursuit le Chirec. "Il est important de rappeler qu'ils sont présents 7 jours sur 7 et non pas seulement les jours de grève."

Le Chirec dénonce enfin plusieurs "intimidations" dans le courant de la journée : "à l'encontre du personnel non-gréviste et des stagiaires en formation, à l'égard de certains patients effrayés par les comportements menaçants de certains délégués et à l'égard de simples passants." Il relève également "des provocations visant à créer des incidents violents", "des blocages aux accès de l'hôpital occasionnant de graves perturbations de mobilité nécessitant l'intervention de la police" ou encore "une musique assourdissante en-dessous de la maternité sans respect pour les nouveau-nés."