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Crucke freine sur la réforme de la fiscalité automobile

Jean-Luc Crucke est prudent : la fiscalité n’est qu’un moyen d’améliorer la mobilité. Pour le ministre du Budget, il faut d’abord travailler sur les alternatives à la voiture. Il en appelle au « temps de la raison » pour imaginer une taxation juste et durable.

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 4 min

C’est sans conteste une des lignes de force de l’accord de majorité conclu entre le PS, le MR et Ecolo en Wallonie : « Le gouvernement n’imposera aucune taxe nouvelle » (122e et dernière page de la déclaration de politique régionale). Au-delà du slogan, c’est vrai, quelques promesses de mesures pour alléger la fiscalité, mais guère plus. De quoi demander à Jean-Luc Crucke (MR), le ministre du Budget, ce qui se cache derrière cette annonce.

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6 Commentaires

  • Posté par Tamo Guillaume, vendredi 25 octobre 2019, 12:46

    Enfin, la RW découvre la perte occasionnée par l'absence de sociétés de leasing en Wallonie...depuis le temps que la taxe de circulation est régionalisée, c'est presque une faute politique

  • Posté par Ask Just, vendredi 25 octobre 2019, 12:40

    L'approche de Mr Crucke est louable: ne pas créer d'incitant négatif en l'absence d'alternative. Là où le bat blesse, c'est qu'on ne voit rien venir en terme d'alternatives. Le MR a souvent tendance à dire "ne faisons rien sur X tant que Y n'est pas en place", se gardant bien de/bloquant toute initiative pour que le fameux "Y" devienne réalité. Attitude pratique, politiquement peu risquée, mais totalement (et volontairement?) inefficace. Alors, Mr Crucke, serez-vous réellement une force "réformatrice" comme le claironne le logo de votre parti, ou, comme on en a l'impression avec le MR, une force d'immobilisme de plus (cfr Mr Bouchez futur président)?

  • Posté par LAMBERT André, vendredi 25 octobre 2019, 13:10

    Parfaite analyse ! Le MR veut, paraît-il prendre des mesures écologiques - LAISSEZ-MOI RIRE, mais en ne changeant absolument rien qui puisse heurter ses électeurs, comme par exemple le coût des voitures de société.

  • Posté par Lange Daniel, vendredi 25 octobre 2019, 10:05

    Une certaine arrogance bruxelloise qui refuse de voir les différences évidentes en terme de mobilité entre les zones rurales (sans transports en commun utiles) et une grande ville comme Bruxelles commence sérieusement à énerver. L'obstination à venir avec la taxe kilométrique injuste, inefficace et complètement prématurée est pour le moins agaçant. Qui lache qui? Si les navetteurs dérangent, il faudrait peut être penser à enfin décentraliser, remettre le travail près des gens surtout à l'heure du numérique.

  • Posté par Van Obberghen Paul, vendredi 25 octobre 2019, 9:22

    Où l'on comprend ce qui s'annonce depuis un bon moment et qui est que la Wallonie est en train de lâcher Bruxelles.

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