Corée du Sud: l’héritier de Samsung à nouveau devant la justice pour corruption
L’héritier de l’empire Samsung, Lee Jae-yong, est arrivé vendredi au tribunal pour être à nouveau jugé pour corruption, un procès à haut risque pour le premier fabricant mondial de smartphones et puces qui pourrait, en cas de condamnation, se retrouver privé de son principal décideur.

Lee Jae-yong, vice-président de l’empire Samsung Electronics, dont les bénéfices sont en chute depuis plusieurs mois, avait été condamné en 2017 à cinq ans d’emprisonnement pour son rôle dans le retentissant scandale de corruption qui a emporté l’ancienne présidente Park Geun-hye.
Affichant un visage impassible, il est arrivé vendredi matin à la Haute cour de justice à Séoul, entouré de ses avocats.
« Je suis désolé d’avoir causé autant de soucis aux gens. Je présente mes excuses », a-t-il simplement déclaré aux journalistes.
Il avait été libéré en février après avoir fait appel de sa condamnation.
En août, la Cour suprême sud-coréenne a cassé le jugement en appel et ordonné que M. Lee et Mme Park soient rejugés.
Ce nouveau procès, qui devrait durer plusieurs mois, tombe au plus mal pour Samsung Electronics, qui fait les frais des sanctions commerciales imposées à la Corée par Tokyo, sur fond de vieux contentieux hérités du passé colonial japonais dans la péninsule coréenne.
Bien que les activités quotidiennes du géant de l’électronique sud-coréen soient gérées par un conseil d’administration, l’absence du vice-président pourrait ralentir la prise de décisions importantes, selon un rapport de KB Securities.
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