Lewis Hamilton, un champion qui ne s’appartient plus
L’influence du bientôt sextuple champion du monde de Formule 1 a dépassé les portes des circuits. Car là où Schumacher a soigné les chiffres, le Britannique peaufine l’image.

Si ce n’est pas ce dimanche soir au Mexique, ce sera dans une semaine à Austin. Ou alors un peu plus tard à Interlagos, à moins qu’il ne faille attendre la finale d’Abou Dhabi. Bref, Lewis Hamilton sera pour la sixième fois champion du monde cette année. Reste à savoir quand le pilote britannique pourra lever pour de bon ses bras au ciel, voire carrément dénuder à nouveau son dos musclé, bardé de tatouages dont le fameux « Still I Rise » (« Et toujours, je me relève ») qu’il avait dévoilé l’an dernier sur le podium d’Abou Dhabi. « Je voulais adresser ce message à tous ceux qui trébuchent et tombent, mais se relèvent », avait-il expliqué, avant de préciser : « J’essaie d’être un porte-parole autant que possible ; c’est pour ça que je l’ai fait ».
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