Pour Sophie Wilmès, les négociations pour le fédéral sont trop lentes : «Il manque un sentiment d’urgence» (vidéo)
La nouvelle Première ministre était l’invitée de nos confrères de Matin Première ce matin. Selon elle, les pré-formateurs ne vont pas assez vite, au détriment des Belges.
La nouvelle Première ministre, Sophie Wilmès, entre en fonction dans un contexte compliqué. Sa nomination est à durée indéterminée, le gouvernement est en affaires courantes et il n’a pas de majorité. Mais la première femme à décrocher le poste de Première ministre en Belgique arrive au 16 avec la volonté que les choses évoluent.
« Ce genre de fonction, il faut l’accepter avec honneur et humilité. Mon souhait, qui est paradoxal, est que la situation ne dure pas, car il est dans l’intérêt des Belges que nous aillons vite un gouvernement capable de prendre les mesures nécessaires », a-t-elle déclaré sur la RTBF.
Sophie Wilmès souhaite donc rapidement quitter le 16, mais les négociations ne vont pas assez vite pour elle : « On ne se réunit pas assez autour des tables de négociation. J’ai du respect pour les pré-formateurs, mais je dois dire que c’est loin d’avancer suffisamment vite, il manque un sentiment d’urgence. (…) Il y a des rumeurs que le plus grand parti du nord et le plus grand parti du sud se parlent, mais nous avons besoin de constructif. Il y a aussi d’autres partis autour pour compléter une majorité, mais nous n’avons pas encore eu ces discussions de contenu. »
© Rossel & Cie - 2023
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"que nous AILLONS vite un gouvernement"????
Mais oui, mais oui ! .... il y a urgence à trouver les moyens pour financer les avantages accordés par le gouvernement Michel.
Déficit budgétaire 11 milliards €, ça vaut une promotion au MR/MCC de la sprl Michel
Bravo Madame pour votre nomination. PAS parce que vous êtes une femme, mais parce que vos compétences et votre courage vous font occuper ce poste dans l'adversité.