Blocage fédéral: Michel De Maegd (MR) lance l’idée d’un scrutin à deux tours
Changer notre système électoral ? L’élu libéral y croit. Il est trop compliqué aujourd’hui, les majorités sont illisibles, ça bloque. Solution ? « Pouvoir choisir sa coalition… »


L’idée refait surface à intervalles réguliers, entre deux crises institutionnelles et autres blocages pour la constitution d’un gouvernement fédéral : et si l’on revisitait notre mode de scrutin ? But du jeu : redonner de la stabilité à notre régime politique général, et du sens – en tout cas aux yeux des citoyens – aux coalitions multicolores, disons même kaléidoscopiques, qui se mettent en place tant bien que mal à l’étage Belgique.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir15 Commentaires
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Posté par Deckers Björn, mardi 29 octobre 2019, 20:14
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Posté par MANSVELT Thierry, mardi 29 octobre 2019, 16:03
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Posté par Deckers Björn, mardi 29 octobre 2019, 20:19
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Posté par PAEME FREDERIC, mardi 29 octobre 2019, 12:53
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Posté par Philippart Vincent, mardi 29 octobre 2019, 10:55
Plus de commentairesLouis Renaud, sauf que cette solution est rigoureusement combattue par la Flandre. Pour la Flandre Brussel est la capitale de la Flandre. Jamais elle ne quittera sa capitale. Reprenez l'historique. La Flandre a opté pour le fédéralisme des Communautés pour rester à Bruxelles (capitale de la Flandre). Dans toutes les réformes de l'Etat, la Flandre s'est arrangée pour que Bruxelles reste sous financée (enfermement dans l'espace restreint des 19 communes et sous financement dans les lois spéciales de financement). La Flandre a bataillé et finalement obtenu en 2011 une scission de BHV sans le moindre élargissement de Bxl. Bxl est donc définitivement enclavée en Flandre. Enfin, qui n'entend pas le nouveau refrain de la Flandre, la volonté farouche de fusionner les communes de Bxl en une seule. Pour une question d'efficacité? Baliverne! L'idée c'est que Bruxelles devienne une Commune en Flandre, et dès lors une commune "flamande". La seule manière de faire ce que vous dites serait d'accepter un fédéralisme à trois régions. La communauté-région germanophone, la Région Wallonne et la Communauté flamande avec Bruxelles absorbée dans cette dernière. N'allez pas pensé que la sous représentation des flamands à Bxl est un problème. La conquête de Brussel a déjà commencé, et certainement depuis la fin de BHV. La Flandre ne partira pas tant qu'elle n'aura pas fait main basse sur Brussel. Et s'il faut enquiquiner les francophones avec dix réformes de l'Etat pour ce faire, la Flandre a déjà démontré que ce n'était pas un problème.
J'ai une difficulté avec une élection à 2 tours car en final le vote au 2ème tours est contre son adversaire. Voir en France ...
En fait, si je comprends bien la proposition de Michel de Maegd, il ne faut pas confondre avec ce qui se passe en France. Déjà, le plus souvent en France ne reste au second tour que deux candidats et donc en effet, il s'agit parfois plus de voter contre l'un des deux que pour l'autre. C'est parfois plus compliqué, aux législatives et aux municipales notamment, il peut y avoir en fonction de la participation et des résultats, des fusions de listes ou pas entre les deux tours, des triangulaires ou des quadrangulaires. Ici, si je comprends bien la proposition de M. de Maegd, on ferait soit même sa coalition dans l'isoloir et serait gagnante celle qui obtiendrait le plus de voix (A noter semble-t-il pas nécessairement plus de 50%). Donc, ici, ce ne serait pas une choix "contre" mais "pour".
Qu'en pense Marc Uyttendaele ? Une carte blanche ?
Pourquoi ne pas simplement s'inspirer du modèle fédéral Suisse? Un parlement élu à la proportionnelle, mais qui ne désigne pas un gouvernement à la majorité. Chaque sujet est débattu par le parlement au gré de majorités qui se créent à chaque fois, et les portefeuilles ministériels sont distribués entre tous les partis, mais le vrai pouvoir est au parlement. Ça marche, ça a la vertu de s'assurer que tout le monde à le droit au chapitre, et est donc plus démocratique, et ça donne un système hyperstable et sans politique-spectacle.