Les Belges invités à s’exprimer sur l’ADN et ses défis sociétaux

Les progrès de la recherche génomique sont fulgurants et entraînent dans leur sillage une foule de questions sociétales. Faut-il, par exemple, dépister les maladies génétiques du fœtus, attribuer un passeport génétique à chaque nouveau-né ou encore accepter que nos données ADN soient stockées et utilisées pour faire avancer la recherche ? Et quelles balises instaurer ? Peut-on exiger de connaître les maladies héréditaires de ses parents ou être contraint d’en informer ses propres enfants ?

C’est l’intense sensibilité que tous ces questionnements soulèvent qui a poussé Sciensano, l’Institut belge de santé, à mettre en place un « débat ADN ». Interactif, celui-ci aura lieu, entre le 15 octobre et le 7 février prochain, sur un site internet dédié. « L’objectif, c’est que le pouvoir politique puisse ensuite s’inspirer de ce qu’a émis la population », explique Chloé Mayeur, bioéthicienne et responsable du débat pour l’institut belge de la santé.