Carte blanche: «La crise catalane est un conflit de famille, pas seulement une lutte de pouvoir avec Madrid»
Le traitement de la crise catalane par la presse européenne dans son ensemble mérite une mise en perspective, nous dit un ancien député espagnol et eurodéputé.

Une résistance croissante à l’oppression belge et une nette majorité pour l’indépendance flamande ». Si la presse étrangère décidait de titrer de la sorte les dernières élections régionales en Belgique (où la N-VA et le Vlaams Belang remportèrent ensemble 43,3 % des voix en Flandre), on crierait sans hésiter aux « fake news ». Aucune personne avec un peu de sensibilité politique (et une connaissance élémentaire des mathématiques) n’oserait en effet prétendre une telle chose. Mais voilà, apparemment d’autres règles valent dans la perception de la réalité politique en Catalogne.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
S'il n'y a pas une majorité absolue pour l'indépendance pourquoi Madrid refuse-t-il tout référendum sur le sujet ? Peut-on simplement partir des votes en faveur des partis en vue d'en tirer le résultat au référendum ou d"en déduire la proportion d'indépendantistes? La position de Podemos sur la question catalane ne permet pas de considérer les voix en sa faveur comme des voix uniquement opposées à l'indépendance. L'auteur de la carte blanche ne confond-il pas la Flandre avec la Wallonie et Barcelone avec Madrid comme on peut avoir l'impression qu'on le fait en Belgique ? L'histoire des rapports de l'Espagne avec la Catalogne est en effet bien différente des rapports entre Flandre et Wallonie. C'est cette dernière qui est minoritaire en Belgique et ce n'est pas elle qui domine l'Etat mais la Flandre. C'est elle-ci qui serait "Madrid" : le paradoxe voulant que ce soit elle qui est supposée indépendantiste et la Wallonie attachée à l'Etat, ce que tout le monde dit mais qui se discute.
Voila une voix objective,autre que celle de ces gugus qui veulent devenir rois alors qu'ils ne sont que des vulgaires palefreniers.Une honte que la Belgique ne l'extrade pas,il n'a rien à foutre ici ce n'est pas un réfugié politique ,sauf un fouteur de ......,Cambrone prononce une nouvelle fois le mot à ma place.
Bienvenue mise en perspective.