Pourquoi la menace terroriste est toujours de niveau 3 en Belgique
Trois mois après les attentats de Paris, la menace reste considérée comme « possible et vraisemblable » dans notre pays.


Tout juste trois mois après les attentats de Paris, les fouilles restent systématiques lors des grands événements comme les concerts ou les matchs de football, ce qui peut pafois agacer les supporters qui estiment perdre leur temps en faisant la file pour accéder au stade. C’était encore le cas samedi soir lors de la rencontre Anderlecht-Zulte Waregem.
La Belgique toujours en niveau d’alerte 3
En réalité, le club bruxellois, comme bon nombre d’organisateurs, ne fait que suivre les recommandations de l’Ocam qui évalue toujours la menace terroriste comme « possible et vraisemblable » dans notre pays pour les lieux à forte affluence. Lundi dernier, le Centre de crise a d’ailleurs divulgué quatre des éléments qui poussent l’Ocam à maintenir le niveau 3. Les voici :
– La volonté affichée par Daesh de mener des attentats en Europe à l’impact médiatique maximum, comme communiqué par Europol
– Les attaques de Daesh hors Irak et Syrie en janvier (Istanbul, Djakarta…)
– Différentes vidéos diffusées sur les réseaux sociaux
– Des personnes liées aux attentats de Paris sont encore en liberté, comme Salah Abdeslam
La vigilance accrue maintenue
Pour ces diverses raisons, « une vigilance accrue et une visibilité renforcée des services de police, appuyés le cas échéant par la Défense » restent d’application pour les lieux à forte concentration de personnes, comme les centres commerciaux ou le centre de Bruxelles. L’évaluation de la menace terroriste vis-à-vis d’un événement continue donc de se faire au cas par cas afin d’y répondre au mieux (mesures adéquates, report ou annulation).
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